Les poubelles du scandale - naissance d'un mythe

Il y avait les mosquées secrètes de Charles de Gaulle. Souvenez-vous, ces employés d'aéroport mal rasés qui étaient en fait de dangeureux terroristes, lançant des appels au Jihad et autres Fatwa depuis les sous-sols de Roissy.
Par la suite, on a appris que les attentats du 11 Septembre avaient été commandités par la CIA en personne, pour quelque obscure raison d'état, terme qui permet à lui seul d'éviter de donner une raison valable.
Pendant ce temps, le pape Jean-Paul II prend des vacances à Miami, où il sirote des coktails en short à fleurs en compagnie de Marilyn Monroe et John Lenon.

Un autre scandale vient d'être mis à jour, un scandale qui a révolutionné votre vie quotidienne il y a quelques années, rajoutant aux tracas quotidiens le souci du propre, du vert, de l'écolo en quelque sorte. Comme la plupart de nos concitoyens, vous faites désormais attention à jeter les bouteilles dans une caisse qu'il faut vider par la suite dans le bac jaune, en enlevant bien les bouchons; certains vont jusqu'à nettoyer les pots de yahourt, pour ne pas mélanger de déchets naturels avec le plastique rejeté.
Or, ce tri qu'on nous demande, qu'on nous impose parfois, ce tri ne sert à rien. Tout serait mélangé par la suite dans une grande orgie de plastique, de débris de verre et de pelures de pommes.
Mais, me direz-vous, pourquoi diable alors organiser cette collecte de manière aussi minutieuse? On voit bien les camions passer plusieurs fois ramasser chaque bac, les camionneurs se plaignent même de leurs trajets rallongés par le tri. Le diable se cachant dans ces détails, les municipalités poussent leur machination très loin, dans l'imitation parfaite d'un système de tri fonctionnel.
Comment sais-je tout ça? Intuition journalisitique.